Le mode de vie que nous connaissons est en cours de bouleversement. Notamment du fait du changement climatique, de la pollution des écosystèmes et de la chute de la biodiversité. Les citoyens ont besoin d'informations précises, de clés de compréhension, et d'outils pour y réagir concrètement, près de chez eux. C'est pour cela que nous avons décidé de créer un média local en ligne : quivive.fr. Notre objectif est de leur parler des questions de société au prisme de l'écologie de manière franche, lucide et encourageante.

Un média local en Provence, pourquoi ?

Parce que nous y vivons et que nous l'aimons. Parce qu'il s'agit d'un territoire méditerranéen dont les équilibres sont particulièrement menacés, et qu'il y a beaucoup à mettre en œuvre pour les maintenir, rétablir... ou inventer.

Notre projet a un ancrage local, échelle qui nous apparaît pertinente. L’équipe de Qui Vive est basée à Marseille. Aussi pour commencer, nous nous concentrons sur une zone de couverture principale circonscrite à une cinquantaine de kilomètres alentour. Mais nous avons l’ambition, si nous parvenons à développer le média et à le pérenniser, de couvrir plus largement la Provence, voire, en sortant des balises administratives, le bassin versant Durance-Verdon, depuis le Briançonnais jusqu’au littoral méditerranéen et la Camargue. Cela nous permettrait de donner sens à des problématiques telles que le circuit de l’eau, l’énergie ou l’alimentation, qui concernent de manière transversale tous les territoires locaux.

Nous comptons nous pencher avec autant d’attention sur les secteurs urbains que sur les zones rurales, de la grosse métropole aux petites communes, des parcelles agricoles ou forestières aux sites industriels et commerciaux, en mettant en lumière les interfaces et interactions entre ces espaces contrastés.

Impliquer les lecteurs

Qui Vive s'adresse à tous. En veillant à inclure les jeunes, souvent peu amenés à s'exprimer dans les médias en dépit d’une mobilisation et d’une préoccupation sur ces sujets. Leur participation à la société est essentielle, aussi nous travaillons à mettre en lumière des sujets qui les touchent.

Parler d’écologie avec ses parents -ou, à l’inverse, avec ses enfants- n’est pas forcément facile, aussi nous nous attachons à nourrir le dialogue entre générations, en apportant des éléments d’information pour éclairer les échanges. Quel que soit le secteur, économique ou culturel, l'écologie prend de l'importance, et un média tel que le nôtre pourrait créer une synergie autour de ces questions.

La dimension participative est essentielle à notre média. Choix des sujets, traitement de l'information, rencontres, conférences, débats seront proposés à nos lecteurs. Nous comptons constituer un lectorat à travers nos ateliers d'Éducation aux médias et à l'information, la diffusion de nos contenus sur les réseaux sociaux et des rendez-vous réguliers tant en présentiel qu'en distanciel.

Nous n'excluons pas de nous appuyer sur des réseaux tels que les Amaps, épiceries paysannes, ressourceries, marchés, etc., qui ne sont pas a priori des lieux de diffusion de l'information, mais pourraient être intéressés par des partenariats.

Les lieux culturels tels que théâtres ou festivals, approchés lors de notre enquête de marché, se montrent ouverts à l'accueil de propositions à teneur informative, d'autant que les thématiques environnementales montent en puissance dans leurs programmations.

Ligne éditoriale

L'écologie est maintenant partout dans le discours politique et celui des entreprises. Mais pour quel changement ? Ce qui nous intéresse, c’est de repérer les enjeux et les contradictions, les mettre en lumière, les questionner, ouvrir les débats, pour amener à la réflexion et à l'action. Il est encourageant de savoir que chacun·e peut agir à son échelle, localement, collectivement, pour l'avenir commun.

Qui Vive se penche sur tous les sujets d’actualité, au prisme de l’écologie. Ce qui se passe sur terre et sous la terre, le circuit des flux, la pollution, la biodiversité terrestre et aquatique… D’où vient l’eau que nous buvons ? Qui a fait pousser les légumes de la cantine ? Quelle entreprise pollue le ruisseau qui passe en bas de chez nous ? Comment manger des produits sains à moindre coût ? Quelle filière choisir si je veux faire des études pour travailler à la préservation de l’environnement ? Quel est l’impact climatique des compétitions de football ? Autant de questions auxquelles nous chercherons des réponses pour et avec nos lecteurs, en les consultant sur leurs priorités.

Lectorat et formats

Nous vivons dans un monde aux caractéristiques environnementales et sociales de plus en plus instables. Certains citoyens sont très sensibilisés à ces enjeux, font preuve d'une grande acuité et sont très curieux de se pencher sur l'actualité de leur territoire. Ils disposent de sources d’informations abondantes, certes, mais parfois confuses, avec peu de débouchés pratiques pour investir leur désir de changement.Qui Vive s’adresse à ceux qui souffrent d’éco-anxiété, en leur apportant des éclaircissements, un étayage pour leur réflexion, et des pistes pour se mobiliser.

Mais le média est destiné aussi à ceux, tant en zones rurales qu’urbaines, qui se désintéressent de ces questions, en pensant qu’elles ne les concernent pas, où qu’ils ne pourraient de toute façon pas participer à favoriser de nouveaux équilibres là où ils vivent. Certains refusent de s’informer. En les impliquant dans la ligne éditoriale, au plus près de leurs préoccupations, ce qui est inédit, nous espérons susciter chez eux de l’intérêt et l’envie de s’investir.

Sur Qui Vive, et sur nos réseaux sociaux, on trouvera dans différents formats multimédias : reportages, enquêtes, entretiens, dessins de presse, données, analyses... Mais aussi un agenda des mobilisations et des rencontres, ainsi que des éclairages sur les sujets techniques et les moyens d'agir au quotidien.

Enfin, consulter les contenus de Qui Vive est entièrement libre et gratuit, car nous pensons qu'il est essentiel que l'information soit accessible à tous et toutes.

Dans le cadre d’un partenariat entre le Fonds Germes d’Economie Fraternel et le Fonds Fraternité pour Demain, ce projet, lauréat "Les coups de pousse" a obtenu du Fonds Germes la somme de 1500€.  En savoir plus sur le Fonds Germes